Le DTG ou diagnostic technique global n’est requis que lors de la mise en copropriété d’un immeuble de plus de 10 ans ou de l’encours d’une procédure d’insalubrité, pour laquelle ce document est exigé.
Pour les autres copropriétés, le DTG n’est pas du tout imposé et seule sa mise au vote est obligatoire.
Lorsqu’on sort du cadre obligatoire, quel est alors pour une copropriété l’intérêt de voter un tel diagnostic ?
Expertise qui porte sur divers aspects de la copropriété et pas seulement d’un point de vue technique, mais aussi réglementaire et patrimonial, le DTG se présente comme un véritable atout pour les copropriétaires.
En effet, avec le DTG, les copropriétaires sont alertés sur l’état apparent des parties et équipements communs et également sur l’état du syndic de copropriété du point de vue législatif comme réglementaire.
Ils bénéficient aussi d’une étude sur les améliorations qu’il est possible d’apporter à l’état de l’immeuble, comme de la réalisation d’un bilan énergétique.
Enfin, un chiffrage estimatif de travaux pour conserver l’immeuble durant dix ans leur est transmis.
Ainsi, grâce au DTG, les copropriétaires ont une vision globale très significative de la copropriété comme une idée des actions correctives qui doivent être apportées ainsi que leur coût pour prévoir leurs dépenses futures, les échelonner et, ce qui n’est pas négligeable, ne pas être pris de court.
